Un diverticulum désigne une voie romaine secondaire  Les grottes des rochers de Frène furent dans le passé, un lieu d’habitat.
Nombres d’entre elles n’étaient accessibles qu’au moyen de cordes ou d’échelles.
Un chemin, qui partait du gué de la Meuse, longeait le flanc de la falaise afin d’en faciliter l’accès. Des encoches furent péniblement creusées dans le massif, pour permettre d’y sceller de solides pièces de bois, formant les marches d’un escalier.
Malheureusement, lors de la construction de la route de Frène, on dut faire sauter à la mine une partie des rochers et l’ouvrage romain fut malencontreusement en partie détruit.
Des encoches sont encore visibles actuellement au dessus de l’entrée du tunnel du chemin de fer. Cet ouvrage a-il été réellement construit par les romains comme l’affirme Camille Badot dans son ouvrage sur Lustin? 
il est intéressant de rappeler qu’un castrum se dressait sur les rochers de frènes et que nous savons par des écrits, qu’au milieu du 10 ème siècles, les moines de l’abbaye de Fosses fuyant les Hongois se réfugièrent dans ce castrum. Ils cacheront de nombreuses années les reliques de St Feuillen dans une caverne avoisinante. (Actuellement grottes du belvédère).

Le document photographique ci-dessous datant de la guerre 1940-45, nous montre une partie de cet ancien chemin accessible à l’aide de passerelles en bois.

Les rochers de Frène en 2007.

Minouche Braum sur la passerelle.

Sources: Lustin, lieu de plaisance par Camille Badot, Minouche Braun.

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