L’hôtel du Midi  démarra sous la direction des frères Geerdens. Une première carte datée 14.05.1902 montre une terrasse derrière les barreaux de fer de la balustrade où trônent deux dames.

L’hôtel du midi en 1902.

Ensuite apparaît sur la façade (Henri GEERDENS) de 1904 à 1909. Les frères Dockier entre 1909 et 1911. Dès 1912, on trouve Degraa puis en 1924 Demortier s’installa jusqu’à ce que H. Boreux reprenne les affaires qu’il céda enfin, dirais-je, à un nommé Smits, ex-chef !
On peut de même suivre l’évolution des bâtiments et des abords immédiats. C’est A. Degraa qui semble avoir réalisé l’unité de la façade, la verrière d’un seul tenant et la transformation de l’annexe à droite. On installa une grande réclame sur le toit, laquelle disparaîtra sous Boreux.

L’hôtel du midi face à la gare de Lustin.

La tonnelle de gauche n’existait plus sous Demortier.
Dans un guide de la Vallée de la Meuse, oublié juste après la guerre 14-18, on retrouve comme propriétaire de l’Hôtel le la Poste, vis-à- vis de la gare de Dinant, une Veuve A. Degraa. Peut-être a-t-il un rapprochement à faire ?
Cette grosse demeure à été trasformer en plusieurs appartements.

L’ancien hôtel du midi reconverti en appartements.

“L’hôtel de la Gare” lorsqu’Edmond Jacques passa la main à G. Vermorcken (après 1912) était déjà transformé. Un garage notamment avait été creusé sous la terrasse. Vermorcken chercha rapidement à reprendre une crèmerie-épicerie à Bruxelles, et l’hôtel pris le nom de “Le Bristol” sous la direction de CV. Parisod. Ce bâtiment fut ensuite une maison de repos pour personnes âgée, et a gardé le nom “Maison de repos le Bristol”. Actuellement ce bâtiment a été transformé en appartements.

Hôtel de la gare.

Hôtel Bristol.

Maison de repos Le Bristol.

“L’hôtel du Nord” était la propriété de la veuve Arnould-Coulon au début des années 20. II deviendra La Jument Verte” et est actuellement le Musée de la Bière Belge.     Situation: Rue de la gare

L’hôtel du nord et sa terrasse.

L’hôtel du nord en 1923.

Le musée de la bière.

“L’hôtel des Touristes vers 1900 s’appela “Au Repos des Touristes”(1905). C’était la famille Baujot qui le tenait.

L’hôtel “Au repos des touristes”. (rue E.Falmagne).

 

s leo.

L’hôtel “Au repos des touristes”. (rue E.Falmagne).

Ensuite sous le nom de Châlet des Frênes” il fut exploité et agrandi par Mme H. Martin-Baujot et sa fille laquelle le céda à Mr et Me Roger Caillet-Tholet.

s leo.

Hôtel-restaurant “Le châlet des Frènes”.

Après avoir été une maison de repos pour personnes agées, il sera transformé en maison d’accueil pour réfugiés.

La résidence “Les frènes” Centre pour réfugiés.

Le Châlet des Roches” s’installa, pendant une vingtaine d’années, dans une des plus anciennes maisons au sommet des rochers de Fresne d’où la vue est superbe. (Rue du belvédère)

L’ancien restaurant “le chalet des roches”.

C’est tout le contraire au Floraire” ouvert par les frères Soyez dans l’ancienne maison du Dr Coppée face au “Châlet des Frênes”, ou il n’y a pas de vue!
Durant de nombreuses années, cet établissement a été un lieu de rendez-vous gastronomique pour les chasseurs et les touristes de la région.

L’ancien restaurant “le chalet des roches”.

C’est tout le contraire au Floraire” ouvert par les frères Soyez dans l’ancienne maison du Dr Coppée face au “Châlet des Frênes”, ou il n’y a pas de vue!
Durant de nombreuses années, cet établissement a été un lieu de rendez-vous gastronomique pour les chasseurs et les touristes de la région.

Cet établissement fut durant plusieurs années une maison de repos pour personnes agées, il s’appellait “L’eau vive”.

 

Voici un article de Denis Cluytens-Dons parut dans Remue-Méninges à propos de Camille Jourdan.

Camille JOURDAN – Chauffeur de maître devenu cabartier et louageur d’autos, c’était un homme calme et un peu guindé. Il avait été chauffeur chez la princesse “Napoléon” comme tout le monde l’appelait ici. Il s’agit évidemment de la princesse Clémentine, fille cadette de Léopold II.

A cette époque, Camille passait, tout vêtu de gris perle, au volant de la Minerva princière, conduite extérieure. Il venait régulièrement attendre ou reconduire quelqu’un à la gare de Lustin. Prenant son rôle à la lettre, il était sérieux, figé et faisait semblant de ne voir personne, quand il était seul, il en allait tout autrement. Alors il nous saluait militairement de sa main gantée de blanc avec un bon et large sourire. La princesse Clémentine, ayant hérité d’un caractère difficile, les papotages ancilaires filtraient loin hors les murs de Ronchinne. Camille, installé rue de la Gare, disposa rapidement de 2 ou 3 belles conduites intérieures pour la location. A l’époque tout chauffeur était aussi mécanicien et l’entretien ne dû jamais lui poser problème. Sa femme et sa fille s’occupaient du café, il y eut même une pompe à essence, chose rare avant la dernière guerre. Enfin, la santé de Camille se dégradant, le remplacement réservé aux voitures fut remplacé par une salle de restaurant. Sic transit gloria mundi…

Un hôtel de La Tourelle”, propriétaire A. Leenders-Selosse s’installa dans l’ancienne maison du Dr. Simon, l’actuel Clos de la Madone”.

L’ancien hôtel “La tourelle” actuellement “Le clos de la Madone”.

D’autres pensions, comme La Corniche” et La Clairière” sous la direction de M. Duchenne-Beyens au Fond Delvaux, ainsi que “l’auberge de la Cigogne” chemin des villas, qui a disparue récemment.

L’ancien hôtel de la corniche, transformé en appartements.

L’ancien hôtel de la clairière, actuellement maison privé.

L’ancien hôtel de la cigogne actuellement maison privé.

“L’hôtel des familles” s’installa à Tailfer face à la gare.Il porta également le nom “d’hôtel des Dauphins” et “café-restaurant des Acremonts”.

Hôtel des familles à Tailfer.

L’ancien café des Acremonts.

Egalement situé à Tailfer, l’hôtel-restaurant “Au rocher” devenus actuellement un café.

Le café “Au rocher”

Le “café-restaurant de la céramique” était implanté à l’intersection de la rue E.Falmagne et de la rue du belvédère. Son nom provient de l’usine de céramique qui se trouvait un peu plus haut.

Café-restaurant de la céramique “rue E.Falmagne”.

“Le belvédère” à été construit en 1929 par le Baron de Pierrepont sur les célèbres rochers de frènes à 100m environ au dessus du niveau de la Meuse, il a été appellé également “Le niq d’aigle”. Il est toujours en activité.

L’actuelle taverne-retaurant “Le Belvédère”.

Le “café-restaurant des pécheurs” fut tenu par la famille Crépin, il se situait à Frappe-cul au bord de la Meuse à quelques mètres de l’écluse.

L’ancien café-restaurant des pécheurs. 

Voici un relevé, du nombres de chambres et prix des séjours en francs dans les hôtels de Lustin au siècle passé:

Sources: Lustin, Perle de la Meuse, Camille Badot et Les Hôtels, D. Cluytens, article paru dans Remu-Méninges, n°76, mai 1990).

Laisser un commentaire